Prévalence du VIH / SIDA chez l’adulte : cas de l’hôpital d’Ijenda, étude rétrospective à visée descriptive
DOI :
https://doi.org/10.70659/gjhib.v1i12.5Mots-clés :
Prévalence, Hôpital, VIH/SIDARésumé
Contexte
Le VIH/SIDA est un véritable problème de santé publique au niveau national qu’international. Notre travail avait comme objectif principal de déterminer la prévalence du VIH chez l’adulte à l’hôpital d’Ijenda.
La prévalence du VIH à l’hôpital d’Ijenda est de 1.6 %
L’âge moyen de nos patients est de 38ans avec les extrêmes de 15 ans et 74 ans. Les tranches d’âges les plus représentées sont 25-29 ans, 30-34 ans ,40-44 ans. Le sexe féminin est le plus touché avec le sex-ratio 1.37.
Les cultivateurs et les mariés sont les plus touchés à raison de 69.42% et 61.78%. Beaucoup de séropositif à 49.40% ont un niveau d’étude primaire et leur séropositivité ont été découverte lors du dépistage initié par le prestataire 36.94%. La plupart des personnes vivants avec le VIH sont sous chimioprophylaxie primaire au cotrimoxazole, atripla et étaient au stade 3 de l’OMS.
Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive effectuée à l’hôpital d’Ijenda. Les données ont été recueillis à partir des registres de dépistage du VIH/SIDA et les fiches de suivi des PVVIH.
Plusieurs ouvrages et sites internet ont été visités.
Nous avons 4 méthodes à savoir : méthode statistique : qui nous a permis de chiffrer et quantifier les résultats de l’enquête et de les présenter sous former de tableau.
Méthode synthétique : qui nous a facilité à faire la synthèse de résultats.
Méthode documentaire : qui nous a permis de faire la lecture des documents (hôpital d’Ijenda), des ouvrages et de visiter les sites internet pour constituer un document riche d’informations.
Méthode comparative : elle nous a permis de comparer nos résultats à ceux des autres auteurs.
Résultat
Les résultats ont été évalués à plusieurs niveaux tenant compte le leur mode vie et facteurs de risque, niveau d’étude, de l’âge, le sexe, la provenance, nationalité, le statut matrimonial, la profession, les antécédents, circonstances de découverte de la séropositivité au VIH.
Les tranches d’âges les plus représentées sont 25-29 ans, 30-34 ans ,40-44 ans. Le sexe féminin est le plus touché avec le sex-ratio 1.37.
Les cultivateurs et les mariés sont les plus touchés à raison de 69.42% et 61.78%. Beaucoup de séropositif à 49.40% ont un niveau d’étude primaire et leur séropositivité ont été découverte lors du dépistage initié par le prestataire 36.94%.
En ce qui concerne les antécédents, la plupart des PVVIH avait des antécédents médicaux, IST soit 58.33 %, comme la tuberculose soit 15.92%, chirurgicaux comme laparotomie lors d’occlusion intestinale soit 4.1%
Conclusion
Le VIH est une réalité à l’hopital d’Ijenda car sa prévalence, quoique faible, n’est pas nulle. Elle est de 1.6%.
Notre étude, qui a porté sur 157 cas dépistés VIH+ à l’hôpital d’Ijenda, 72 cas ont été suivi par le service de prise en charge du VIH/SIDA de l’hôpital, s’est étalée sur 6ans et nous a permis d’aboutir aux conclusions suivantes :
- Une forte prévalence a été observée entre 25-44 ans pour la population enquêtée dont l’âge moyen était de 38 ans
- Certaines catégories de personnes avaient une fréquence élevée d’infection au VIH à savoir : les femmes 57 .96%, les personnes habitant le milieu rural 60.50%, des personnes mariées 61.78%, cultivateurs 69.42% et de niveau d’étude primaire 63.05%.
- Nous avons constaté que les principaux motifs de dépistage étaient le dépistage initié par le prestataire et volontaire.
- L’année 2011 enregistre une forte prévalence de 2.52%
- Les PVVIH suivies par le service de prise en charge de l’hôpital d’Ijenda, étaient au stade 3 de l’OMS ,97.3% sous cotrimoxazole ,72.22% sous ATRIPLA.
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